Béluga du Saint-Laurent
par Dionne, Suzan et Gourbilière, Claire
Depuis les années 1980, citoyens et communautés de chercheurs ont lancé un cri d’alarme afin de protéger le béluga du Saint-Laurent. Depuis lors, cette petite baleine blanche à l’allure sympathique est devenue un symbole mondial de la faune menacée. Aujourd’hui, le béluga fait l’objet de nombreuses études scientifiques, et, bien qu’il jouisse de plusieurs mesures de protection, il est encore menacé de disparition. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. En 1920, par exemple, une lutte sanguinaire s’est engagée pour réduire le nombre de bélugas, alors considérés comme l’ennemi des pêcheurs. On les accusait de manger les morues, les saumons et autres poissons d’intérêt commercial. La place du béluga dans la vie des communautés humaines du Saint-Laurent et sa valeur en tant que ressources naturelles à exploiter, ou patrimoine à préserver, se sont donc beaucoup modifiées au fil du temps.
Article available in English : St. Lawrence Beluga
Introduction
Le béluga du Saint-Laurent a été le porte-étendard de la création du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. Il est aussi l’emblème de plusieurs fondations ou groupes de conservation, d’éducation et de recherche. En 1983, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a jugé que le béluga était « en voie de disparition ». Ce statut a été révisé en 2004 en « espèce menacée », en vertu de Loi sur les espèces en péril du Canada. Au niveau provincial, il a été désigné « espèce menacée ou vulnérable » en 2000, en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables du gouvernement du Québec.
Présentation du roi du Saint-Laurent
L’étymologie du mot « béluga » est russe et signifie « blanc ». On l’appelle d’ailleurs couramment « baleine blanche » ou « marsouin blanc », même si le veau du béluga est brun foncé à sa naissance et ne devient blanc qu’à l’âge adulte. On le surnomme aussi le « canari des mers », car il est très bruyant, émettant cliquetis, claquement de mâchoires, cris perçants et sifflements.
Le béluga est la seule espèce de cétacés à résider toute l’année dans le Saint-Laurent. Cette population de bélugas vit dans la zone la plus au sud de l'aire de répartition circumpolaire de l'espèce. Il s’agit d’une espèce relique de l’Arctique. L’aire de répartition actuelle du béluga du Saint-Laurent est beaucoup plus restreinte qu'autrefois. La première description de celle-ci a été réalisée en 1944 par Vadim Vladykov(NOTE 1). La principale zone s'étendait de l'île-aux-Coudres à Pointe-des-Monts sur la rive nord du Saint-Laurent, incluant le Saguenay; et de Rivière-Ouelle à Cap-Chat sur la rive sud du fleuve. On trouvait occasionnellement des bélugas jusque dans la baie des Chaleurs et autour de Natashquan. Depuis les vingt dernières années, la zone habitée par le béluga est bien plus restreinte, allant de l'île-aux-Coudres à Forestville et de Saint-Jean-Port-Joli à l'île du Bic.
Biologie du béluga du Saint-Laurent
On estime qu'il y aurait aujourd'hui entre 900 et 1 000 bélugas dans le Saint-Laurent(NOTE 2). On a longtemps pensé que l’espérance de vie moyenne d’un béluga était de 30 ans. Des études récentes portent à croire qu’il vivrait deux fois plus longtemps(NOTE 3).
Le béluga adulte peut peser jusqu’à 1 300 kilogrammes, pour une longueur d’environ quatre mètres. Une importante couche de graisse protège son organisme du froid. Sa petite tête, qui présente un melon proéminent, peut pivoter, car les vertèbres cervicales de l’animal ne sont pas soudées, contrairement à la plupart des cétacés.
L’accouplement a lieu à la fin de l’hiver et au début du printemps. Après une longue gestation de 13 à 14 mois, la femelle semble mettre bas durant la migration de la fin du printemps. Très soucieuse de son petit, elle l’allaite durant un an et demi. La mère et son veau se déplacent toujours ensemble. Parfois une autre femelle, appelée « tante », les accompagne et veille sur le veau.
Le béluga est de nature grégaire; il vit et se déplace en troupeau à une vitesse de 5 à 6 nœuds (10 km/h). L’unité sociale de base est un groupe composé de 15 à 20 individus, soit des mâles, soit des femelles accompagnées de leurs petits. Le béluga se nourrit de plusieurs espèces de poissons, dont le lançon, le capelan, le flétan, ou encore la morue, et de nombreux invertébrés tels la crevette, le calmar et les vers marins.
Relations entre l’homme et le béluga au fil des siècles
Aujourd’hui admiré et protégé en tant qu’espèce menacée, le béluga n’a pas toujours joui du même statut. Au cours de la première moitié du XXe siècle, les relations entre le béluga et l’homme ont connu des épisodes dramatiques.
Une ressource nourricière pour les peuples autochtones
Les études archéologiques ont montré que les Iroquoiens du Saint-Laurent pêchaient le béluga(NOTE 4) à l’île Verte dès 1 500 à 1 000 ans avant aujourd’hui (Sylvicole moyen). Jacques Cartier est le premier Européen à noter que les Amérindiens pêchent le béluga et le trouvent bon à manger. Le 2 septembre 1535, lorsqu’il atteint l’île aux Lièvres, lors de son deuxième voyage, il écrit :
« [Le béluga] est une sorte de poisson, duquel jamais n’avons vu ni ouï parler. Ils sont blancs comme neige, et grands comme marsouins, et ont le corps et la tête comme lévriers; lesquels se tiennent entre la mer et l’eau douce, qui commence entre la rivière du Saguenay et Canada(NOTE 5)».
Une ressource naturelle utilisée à des fins mercantiles
Entre 1580 et 1637, les Basques viennent chasser les baleines dans l’estuaire du Saint-Laurent, plus particulièrement la baleine noire et la baleine boréale, pour en extraire de l’huile, qui sert principalement à alimenter les lampes, les phares et les lampadaires. Puis les immigrants français prennent la relève. En 1651, Simon Denys de la Trinité rapporte qu’un de ses amis a pu attraper sept à huit « marsouins » en une dizaine de jours et qu’on peut tirer jusqu’à trois barils d’huile de certains spécimens(NOTE 6).
C’est en 1701, sur les battures des îles de Kamouraska, que les premières attestations de prises de bélugas dans une pêche fixe ont été enregistrées(NOTE 7). Ces engins de pêche étaient d’abord fabriqués avec des cordages et des filets provenant de la France. Par la suite, ils étaient confectionnés uniquement avec des perches, ce qui réduisait les coûts d’exploitation(NOTE 8). En conséquence, les sites de pêche se sont multipliés. En 1721, on comptait six pêcheries sur la côte sud (îles de Kamouraska, Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Rivière-Ouelle et Rivière-du-Loup) et huit sur la rive nord (Baie-Saint-Paul). De 1720 à 1730, plus de 30 sites de pêche au béluga se sont ajoutés. Cette forme de pêche se poursuivra jusqu’en 1940(NOTE 9). En 1962, des habitants de l’île aux Coudres ont ressuscité cette pêche traditionnelle pour les besoins du film documentaire Pour la suite du monde, de Pierre Perrault et Michel Brault, qui connut un grand succès.
À partir de 1860, l’huile de charbon remplace l’huile de « poisson » dans les phares. Mais la chasse aux bélugas ne régresse pas, car en 1863, on découvre l’art de tanner le cuir du béluga, qui est utilisé pour la fabrication d’attelage de chevaux, de courroies pour les scieries et de lacets de bottines. Cette valeur ajoutée contribuera, pendant le XIXe et le XXe siècles, au maintien de l’activité.
Un animal nuisible?
Dans les années 1920, les pêcheurs accusaient le béluga de dévorer les morues et les saumons, et d’autres espèces qui comptaient parmi les principales ressources des habitants de la région de l’estuaire du Saint Laurent, telles que l’éperlan et le hareng. Le béluga était alors considéré comme un indésirable compétiteur par les pêcheurs. En 1928, le gouvernement du Québec offrait une prime de 15 $ pour chaque animal tué. L’année suivante, il subventionnait l’utilisation de bombes pour déplacer les individus qui se trouvaient dans les zones de pêche(NOTE 10). Puis, en 1938, le Département des pêcheries de la Province de Québec finançait une étude scientifique pour déterminer l’influence du béluga sur les fluctuations de la pêche commerciale. En 1946, l’enquête de Vladykov a conclu à l’innocence des bélugas(NOTE 11). Cette forme de chasse exterminatrice prendra donc fin au cours des années 1950, laissant derrière elle une population affaiblie et menacée de disparition.
La prise de conscience collective d’un patrimoine naturel menacé
Le béluga, beauté du Saint-Laurent
Les premières croisières d’observation de baleines remontent à 1971. Mais c’est en 1983 que l’industrie de l’observation des baleines a véritablement pris naissance. Le béluga devient alors quelque peu victime de sa popularité. En 1986, afin de le protéger des méfaits des croisières d’observation, le ministère des Pêches et des Océans du Canada énonce des directives concernant l’observation des cétacés, en collaboration avec le Comité consultatif québécois des cétacés du Saint-Laurent. Ces directives visent à protéger les cétacés et à éviter leur harcèlement. Elles ont été par la suite adoptées et intégrées au règlement sur les activités d’observation en mer découlant de la Loi sur le parc marin Saguenay–Saint-Laurent. Grâce à ce règlement, les bateliers ont convenu de ne pas s’approcher des bélugas au cours des croisières. Les visiteurs sont encouragés à les observer à partir des rives.
Le béluga, un patrimoine fragile
En 1988, à Tadoussac, une centaine de scientifiques et plus de 200 observateurs se sont réunis au Forum international pour la survie du béluga(NOTE 12). Ils souhaitaient mieux comprendre la situation du mammifère marin et trouver des solutions à son déclin alarmant dans le Saint-Laurent. À la suite de ce forum, plusieurs recommandations ont été émises, dont la création du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. En 1994, le Fonds mondial pour la nature (WWF) et le ministère des Pêches et des Océans du Canada ont créé une équipe de réflexion chargée d’élaborer un plan de rétablissement du béluga du Saint-Laurent(NOTE 13). Si la pêche a été l’une des menaces d’extinction de l’espèce, on a reconnu qu’aujourd’hui la pollution, la population réduite, la faible diversité génétique et la perte d’habitats constituent les plus grandes menaces pour l’espèce.
En ce sens, les gouvernements provincial et fédéral ont investi conjointement dans l’assainissement du Saint-Laurent, par l’intermédiaire du Plan d’action Saint-Laurent Vision 2000, qui a vu le jour en 1994. Le premier objectif de ce plan était la lutte contre la pollution chimique du fleuve Saint-Laurent. Un plan d'action interministériel pour favoriser la survie du béluga visa quant à lui l’accroissement des connaissances, la diffusion de celles-ci et la sensibilisation du public, ainsi que le contrôle du dérangement et la réduction des substances toxiques ayant une incidence sur la vie du béluga.
Le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
En 1990, le Québec et le Canada ont signé une entente afin d’établir et de gérer conjointement le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. En 1998, le parc marin était légalement créé. Il est le premier parc au Québec à protéger exclusivement le milieu marin et à être conjointement géré par les gouvernements canadien et québécois.
La volonté de protéger un habitat essentiel aux bélugas et les conditions géographiques et océanographiques exceptionnelles à l’embouchure du Saguenay ont été à l’origine de la création d’un parc. Le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent couvre une partie représentative de l'estuaire du Saint-Laurent et du fjord du Saguenay sur une superficie de 1 245 km2. Il a comme objet de rehausser le niveau de protection des écosystèmes marins de son territoire, tout en favorisant leur utilisation à des fins récréatives.
La valeur emblématique du béluga
Depuis vingt ans, plusieurs initiatives ont été lancées pour impliquer les populations dans la sauvegarde du béluga. En 1988, par exemple, une campagne intitulée « Adoptons un Béluga » a été lancée par l'Institut national d’écotoxicologie du Saint-Laurent. Moyennant une somme de 5 000 dollars, un « parrain » peut choisir et nommer l’animal qui deviendra son protégé. À ce jour, une centaine de bélugas ont été adoptés par des entreprises, des groupes d'étudiants ou d'employés, des municipalités, etc. Cet argent est une source de fonds importante pour la poursuite des programmes de recherche et de sensibilisation sur le béluga. En 1994, la Société de la faune du Québec (organisation vouée à l’initiative faunique visant à faire des Québécois des acteurs de la conservation) a aussi collaboré à mettre en circulation un timbre dessiné par l’artiste Daniel Grenier à l’effigie du béluga.
La place du béluga dans la vie des communautés humaines le long du Saint-Laurent s’est modifiée à travers le temps. L’appropriation du béluga par l’homme démontre comment l’homme s’est adapté à l’environnement de l’estuaire du Saint-Laurent et en a modifié la nature. Maintenant, l’avenir de la population du béluga du Saint-Laurent repose entre les mains d’experts et de décideurs qui devront agir de façon éclairée. Mais les citoyens ont aussi un rôle à jouer. Ils doivent rester informés et prêts à se mobiliser pour assurer sa survie.
Suzan Dionne
Spécialiste, Gestion des écosystèmes marins
Parcs Canada
Claire Gourbilière
Étudiante en cinquième année à l’École Nationale d’Ingénieurs de l’Horticulture et du Paysage (France)
Option Ingénierie des Territoires
NOTES
1. Vadim D. Vladykov, Études sur les mammifères aquatiques, vol. IV : Nourriture du marsouin blanc ou béluga (Delphinapterus leucas) du fleuve Saint-Laurent, Québec, Département des pêcheries, 1946, p. 60.
2. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, Évaluation et rapport de situation du COSEPAC sur le béluga (Delphinapterus leucas) au Canada : mise à jour [en ligne], Ottawa, COSEPAC, 2004, p. 31, http://www.registrelep.gc.ca/virtual_sara/files/cosewic/sr_beluga_whale_f.pdf.
3. Une étude sur l’estimation de l’âge des bélugas publiée en 2006 par Stewart, Campana, Jones et Stewart (« Bomb Radiocarbon Dating Calibrates Beluga (Delphinapterus leucas) Age Estimates », Canadian Journal of Zoology, vol. 84, no 12, p. 1840-1852) a complètement révolutionné l'hypothèse en cours sur l'espérance de vie des bélugas. Selon de nouvelles techniques d’évaluation, on croit maintenant que les bélugas vivraient deux fois plus longtemps. Cette nouvelle avancée dans les connaissances va forcer les biologistes à revoir bien des aspects de la dynamique de population des bélugas.
4. Roland Tremblay, « Iroquoian Beluga Hunting on Ile Verte », dans James F. Pendergast et Claude Chapdelaine (dir.), Essays in St. Lawrence Iroquoian Archaeology, Dundas (Ont.), Copetown Press, 1993, p. 135.
5. J. Camille Pouliot, La grande aventure de Jacques Cartier, Québec, 1934, p. 114, cité dans Yves Hébert, Une histoire de l’écologie au Québec : les regards sur la nature des origines à nos jours, Québec, Éditions GID, 2006, p. 57. Le mot Canada désigne, à l’époque de Cartier, la région située entre Stadaconé (Québec) et l’île aux Coudres (Roger J. M. Marois, Les schèmes d’établissement à la fin de la préhistoire et au début de la période historique : le sud du Québec, Ottawa, Musée national de l’homme, 1974, p. 158-159).
6. Lucien Campeau, « Un témoignage de 1651 sur la Nouvelle-France », Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 23, no 4, 1970, p. 612.
7. Alain Bernard, Étude sur la perception et l’exploitation du milieu marin, 16e au 18e siècle, rapport déposé à Parcs Canada, Ministère du Patrimoine canadien, Région du Québec, 1998, p. 89.
8. Alain Bernard, « La recherche au parc marin Saguenay–Saint-Laurent et l’exploitation historique du milieu marin par les différentes populations riveraines », dans D’Amérique et d'Atlantique : colloque pluridisciplinaire (Tadoussac, 13-14 octobre 2000), Québec, Ministère de la Culture et des Communications, Direction de la Côte-Nord, 2000, p. 60.
9. Ibid., p. 61.
10. R. R. Reeves et E. Mitchell, « Catch History and Initial Population of White Whales (Delphinapterus leucas) in the River and Gulf of St. Lawrence, Eastern Canada », Le Naturaliste canadien, vol. 111, no 1, 1984, p. 63-121.
11. Vadim D. Vladykov, op. cit.
12. Jacques Prescott et Michel Gauquelin (dir.), Pour l'avenir du béluga : compte rendu du Forum international pour l’avenir du béluga (Tadoussac, 29 septembre-2 octobre 1988), Sillery (Qc), Presses de l'Université du Québec, 1990, 345 p.
13. Équipe de rétablissement du béluga du Saint-Laurent, Plan de rétablissement du béluga du Saint-Laurent, Mont-Joli (Qc), Ministère des Pêches et des Océans, Institut Maurice-Lamontagne; Montréal, Fonds mondial pour la nature-Canada, 1995, 73 p.
BIBLIOGRAPHIE
Bernard, Alain, Étude sur la perception et l’exploitation du milieu marin, 16e au 18e siècle, rapport déposé à Parcs Canada, Ministère du Patrimoine canadien, Région du Québec, 1998, 268 p.
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Campeau, Lucien, « Un témoignage de 1651 sur la Nouvelle-France », Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 23, no 4, 1970, p. 601-612.
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Équipe de rétablissement du béluga du Saint-Laurent, Plan de rétablissement du béluga du Saint-Laurent, Mont-Joli (Qc), Ministère des Pêches et des Océans, Institut Maurice-Lamontagne; Montréal, Fonds mondial pour la nature-Canada, 1995, 73 p.
Hébert, Yves, Une histoire de l’écologie au Québec : les regards sur la nature des origines à nos jours, Québec, Éditions GID, 2006, 477 p.
Marois, Roger J. M., Les schèmes d’établissement à la fin de la préhistoire et au début de la période historique : le sud du Québec, Ottawa, Musée national de l’homme, 1974, 433 p.
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Reeves, R. R., et E. Mitchell, « Catch History and Initial Population of White Whales (Delphinapterus leucas) in the River and Gulf of St. Lawrence, Eastern Canada », Le Naturaliste canadien, vol. 111, no 1, 1984, p. 63-121.
Stewart, R. E. A., S. E. Campana, C. M. Jones et B. E. Stewart, « Bomb Radiocarbon Dating Calibrates Beluga (Delphinapterus leucas) Age Estimates », Canadian Journal of Zoology, vol. 84, no 12, décembre 2006, p. 1840-1852.
Tremblay, Roland, « Iroquoian Beluga Hunting on Ile Verte », dans James F. Pendergast et Claude Chapdelaine (dir.), Essays in St. Lawrence Iroquoian Archaeology, Dundas (Ont.), Copetown Press, 1993, p. 121-137.
Vladykov, Vadim D., Études sur les mammifères aquatiques, vol. IV : Nourriture du marsouin blanc ou béluga (Delphinapterus leucas) du fleuve Saint-Laurent, Québec, Département des pêcheries, 1946, 129 p.
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Vidéo
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Extrait de Pour la suite du Monde Cet extrait de Pour la suite du Monde de Pierre Perrault et Michel Brault, présente la capture d’un béluga par des habitants à l’île aux-Coudres en 1963, une pêche abandonnée 38 ans plus tôt. Le béluga, ou marsoin, selon l’appellation traditionnelle, est fait prisonnier dans un enclos de perches plantées dans le sol. Les insulaires sont heureux et émus de leur capture, ils admirent l’animal et le transportent fièrement dans une chaloupe jusqu’au rivage. Ce béluga sera finalement conduit dans un aquarium public de New-York.
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Durée : 4 min 34 sec
Photos
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